jeudi 12 janvier 2012

FRAC des Pays de La Loire.


Sois Naturel, Sois Toi-Même.
JIANG PENGYI
DUAN JIANKU
YANG XINGUANG
HUANG XIAOPENG
YANG GUANGNAN
KAN XUAN.




Un vendredi après-midi froid et brumeux.
Une promenade à la campagne.
De la verdure. Tout autour de nous.

Se distingue parmi les arbres une forme architecturale.
Epure.



On entre dans le spacieux espace d'exposition, il ne fait pas bien chaud là- dedans.
Une lumière artificielle tamisée renforcée par la lueur de ce jour gris diffusée par une large baie vitrée dans le fond de la salle.

Sur le mur, deux films. De la brume, la nature, une peinture romantique animée par la vidéo. Une immersion dans le monde de Caspar David Friedrich, c'en est presque magique.
Un homme de dos regarde au loin.
Un canoë qui tourne en rond traçant sur la mare un cercle parfait qui disparaît alors que les plantes aquatiques reprennent leur place.
Des images pleines d'émotions à rapprocher des estampes d'Hokusaï.

Deuxième salle. Mon regard est attiré par une installation murale.
A première vue, cela ressemble fort à des sortes de libellules de métal.
Finesse, délicatesse, légèreté.
Leur ombre projetée s'étire sur le mur avec élégance.

Je me rapproche. Les libellules se transforment en club de golf, fixée sur des couteaux de cuisine d'une certaine marque suédoise.
(je reconnais mon couteau à pain, et mon hachoir à légumes). Un agréable clin d'œil.
Mais ces couteaux plantés à même le mur amènent une forme de violence déroutante dans cette œuvre d'abord si poétique.

Troisième salle. Agression. J'ai mal aux pieds.
Une forêt de morceaux de bois taillés comme des crayons jonche le sol.
Des petits, des grands. Cette œuvre a du piquant !


Sois Naturel, Sois Toi-Même, rassemble six artistes chinois en résidence au FRAC des Pays de la Loire.
Exposition, hymne aux rapports de l'homme à la nature, aux objets abandonnés, manufacturés ou pas.
Esthétique asiatique.


Margot GACHES





YANG XINGUANG - Sharp point, 2011.


HUANG XIAOPENG – Nous avons ouvert le sud de certaines terres en friche stupide comme toujours nous devons rentrer à la maison à la terre, 2011.


JIANG PENGYI – SUDDEN, 2011.

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