jeudi 1 mars 2012

TRUCE: Strategies for post-apocalyptic computation

Dispositif de Robin MEIER et Ali MOMENI
A la Chapelle de l'Oratoire. Annexe du musée des Beaux-arts de Nantes
Du jeudi 12 au dimanche 15 janvier 2012



"Ce sera au fond à gauche pour l'installation sonore"


Cette voix à la fois rauque, sérieuse et non accueillante sera vite oubliée.
Tu déambules entre les cimaises de l’exposition « Inquiétantes Étrangetés » et là, tes sens sont ravivés dès que tu rentres dans cette petite salle. Premièrement, tu renifles l'odeur du renfermé. Mais, vite celle-ci s'efface pour satisfaire la vue, l'ouïe et le toucher du spectateur.


Ce sont trois insectes qui jouent une musique. On les aperçoit et les voit grâce à une caméra et un micro fixés sur les différents dispositifs. Ils sont littéralement en train de tomber amoureux du chant indien qui leur est diffusé. C'est un concert de battements d'ailes…
Le plus hilarant, c’est quand tu touches le moustique. Ton odeur l'attire et il modifie la vitesse de ses battements d'ailles.


Joue le rôle de musicien et compose une mélodie de déclaration d’amour !
Plutôt surprenant, et à la fois sordide, on les stimule alors qu'ils ne trouveront pas la femelle de leur choix. Ils sont condamnés. Condamnés à s'agiter.
« Il est un peu fatigué celui-là » dit Robin MEIER (lors de la soirée d’inauguration).


Quel bel euphémisme! Ne veux-tu pas nous annoncer que ce pauvre moustique est décédé ?


Peut-être que l’amour l’a pris au vol !




Ce fut une bonne conclusion de l’exposition « Inquiétantes Étrangetés ».
Ah ! On en apprend des choses… Vous faites de belles découvertes, sacrés scientifiques !





RAVARY Coralie.










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire